Panorama
EN COLLABORATION AVEC HERVÉ PLUMET
C’est d’abord un son. Un rythme répétitif comme le frottement d’un insecte qui nous enveloppe tandis que nous percevons la faible lueur d’une fenêtre, tout au fond de la pièce. Cette ouverture révèle de larges espaces et des détails en macro. Il n’y a plus véritablement d’échelle, tout ces éléments constituent un territoire aux bords flous qui dessine un monde aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur de nous même. Ces panoramas, montés « cut » sont alternativement une forêt tropicale, une ombre au sol, des visages superposés, une bûche, avec des pattes, des oreilles, devient animal, des chiens rouges, des iris noirs, une ile blanche, des champignons, un oiseau-gant hommage à Klinger, une ombre rouge comme une tache, une jeune fille allongée, un garçon dans un fauteuil, dédoublé, un fantôme au stylo à bille… On suit pas à pas des notes de musique chancelantes et hésitantes comme si la vie de cette lucarne dépendait de la flamme d’une bougie.